EOL intérim : Le travail de nuit en intérim
| Conseils
Vous aimez les horaires atypiques et souhaitez vous lancer dans le travail de nuit ? Vous êtes au bon endroit.
Aujourd’hui, on vous explique tout ce que vous devez savoir pour travailler de nuit.
Le travail de nuit, c’est quoi ?
Toute heure réalisée entre 21 heures et 6 heures du matin est une heure de nuit. Dans certaines conventions collectives, comme dans l’hôtellerie et la restauration, les heures de nuit sont entre 22 heures et 7 heures.
Pour être considéré comme travailleur de nuit, vous devez réaliser au moins 3 heures de travail de nuit d’affilée, 2 fois par semaine ou 270 heures de travail de nuit sur 12 mois de suite.
Le travail de nuit n’est pas possible dans toutes les entreprises : en effet, il doit être exceptionnel et indispensable pour assurer la continuité de l’activité ou des services à la clientèle.
Quels sont les secteurs où je peux travailler de nuit ?
Les principaux secteurs sont l’hôtellerie / restauration (veilleur de nuit, réceptionniste, …) ; le transport (chauffeur routier, taxi, …), la logistique (préparateur de commandes, cariste, …), la sécurité (agent de sécurité, pompier, …) ou encore le secteur de la santé (médecin, infirmier, …).
Comment est rémunéré le travail de nuit ?
La loi n’impose pas de salaire majoré pour les travailleurs de nuit. Toutefois, la plupart des conventions collectives, entre 20 et 60% de majoration du salaire en moyenne.
Les travailleurs de nuit bénéficient d’un repos compensateur de remplacement, au même titre que le repos compensateur accordé pour les heures supplémentaires. Le calcul dépend de la convention collective en vigueur dans l’établissement.
Le travailleur de nuit bénéficie également d’un suivi médical renforcé, et de la possibilité de réaffectation sur un poste de jour (pour des raisons familiales ou de santé).
Nos conseils prévention santé :
Le travail de nuit peut avoir un impact sur votre santé. Pour travailler de nuit, il vaut mieux suivre quelques méthodes simples pour tenir dans le temps sans détériorer sa santé.
Par exemple, nous vous conseillons d’avoir un rythme de sommeil et d’alimentation régulier et sain : ne sautez pas de repas, mettez en place un rituel de coucher et dormez dans l’obscurité complète et dans le silence. Limitez un maximum votre consommation de cafés ou de boissons énergisantes avant votre coucher, ne vous exposez pas trop à la lumière à la fin de votre poste et ne négligez aucune de vos pauses. Profitez-en pour faire des micro-siestes pour récupérer. Enfin, sollicitez dès que vous en ressentez le besoin le médecin du travail : il est là pour vous guider !