Les jours fériés en intérim
Le mois de mai et ses nombreux jours fériés approchant, il est légitime de vous demander comment vous serez rémunéré sur ces jours. On vous explique tout.
Dès lors que le jour férié est chômé dans l’entreprise où vous effectuez votre mission, il doit vous être rémunéré si la journée est comprise dans votre mission. Il est rémunéré sur la base des heures de votre contrat : si vous êtes en 35 heures, alors vous serez payés 7 heures sur ce jour férié.
Et si mon contrat s’arrête la veille et reprend le lendemain ?
Cela ne change rien ! Si votre contrat s’arrête pour reprendre deux jours après, il s’agit bien de la poursuite de la mission précédente. Le jour férié vous est donc dû. Cette règle s’applique également lorsque l’entreprise fait un pont : vous devez être payé comme les salariés permanents de l’entreprise, et bénéficier des mêmes avantages.
Pour que mon jour férié soit payé, est-ce que je dois être présent la veille et le lendemain ?
La condition de présence la veille et le lendemain n’existe pas : si le jour férié tombe un vendredi, que vous travaillez habituellement le vendredi, et que la mission prend fin le jour férié, il vous sera payé, même si vous ne travaillez pas le lendemain.
Si je travaille un jour férié, est-ce que je serais payé plus ?
Le code du travail ne prévoit aucune majoration pour le travail d’un jour férié, sauf pour le 1er mai où les heures sont payées doubles. Toutefois, certaines entreprises bénéficient d’accords ou de conventions collectives qui sont plus favorables, et majorent les salaires des jours fériés.
Et si l’entreprise fait le pont ?
Alors vous faites le pont aussi. Vous êtes rémunéré de la même manière que les salariés permanents, donc votre pont vous est payé. Attention, il est possible que l’entreprise vous demande de récupérer les heures perdues sur le pont un autre jour, sans pour autant que ce ne soit des heures supplémentaires. Si tel est le cas, vous ne pourrez pas refuser de les faire.
Comment cela se passe pour la journée de solidarité ?
La journée de solidarité est une journée de travail normale ; sauf que vos heures ne vous sont pas rémunérées. Si l’entreprise impose la prise d’un jour de congé ou de RTT sur la journée de solidarité, trois possibilités :
- Soit vous avez acquis assez de droits pour prendre votre journée
- Soit elle vous est rémunérée si vous ne bénéficiez pas de RTT
- Soit le contrat de mission mentionne qu’elle ne sera ni travaillée, ni rémunérée.
Désormais, vous savez tout. Mais si vous avez encore des questions, nous sommes à votre écoute pour y répondre !